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L'ESCARRE
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ESCARRE
Escarre qu'est-ce que c'est ?
Une escarre est une nécrose (mort) localisée de la peau, ou un dommage de la peau et des tissus sous-jacents qui résulte d'une pression prolongée sur la peau. Les escarres se développent le plus souvent sur la peau qui recouvre les zones osseuses du corps, comme les talons, les chevilles, les hanchesou encore les fesses.
Les personnes les plus à risque d'escarres sont celles qui ont une condition médicale limitant leur capacité à changer de position dans un lit par exemple, celles qui utilisent un fauteuil roulant ou encore les personnes qui sont confinées dans un lit pendant une période prolongée.
Les escarres se développent rapidement et sont souvent difficiles à traiter. Plusieurs stratégies de soins peuvent aider à prévenir certaines escarres et favoriser leur guérison.
Description
On désigne également les escarres sous le nom de plaies de décubitus ou ulcères de décubitus. Elles apparaissent lorsqu'une saillie osseuse écrase votre peau et votre chair contre une surface extérieure, en général aux points d'appui de votre corps, où les os sont près de la peau. Les escarres se développent en général sous la taille si vous êtes alité, mais elles peuvent se produire n'importe où sur votre corps. Les sites d'escarres les plus communs sont les hanches, les omoplates, les coudes, la base de la colonne vertébrale, les genoux, les chevilles, les talons et même dans l'espace entre les doigts et les orteils.
Pour certaines personnes, les escarres se développent seulement au bout de quelques heures de pression constante, et varient d'une légère rougeur à des cratères profonds, qui atteignent le muscle et l'os. Elles sont particulièrement gênantes et souvent douloureuses. Des escarres peuvent survenir lorsqu'une personne reste au lit, dans une chaise ou dans un fauteuil roulant pendant une longue période.
La plupart des plaies de décubitus concernent les personnes alitées dans des hôpitaux et dans des établissements de soins de longue durée.
Causes
L'escarre survient à la suite soit d'une blessure soit d’une brûlure, d'un traumatisme ou spontanément aux points d'appui, lorsque des causes locales s'ajoutent à une altération de l'état général.
Les escarres de décubitus surviennent quand un malade reste allongé sans pouvoir bouger spontanément. Les points d'appui les plus fragiles sont la région fessière, les talons chez un patient couché sur le dos. Si vous devez rester assis ou alité pendant une longue période, la surface de votre siège ou de votre lit exerce une trop forte pression sur les saillies osseuses ou points de pression de votre corps. Les points de pression du corps souvent mis en cause sont le coccyx (le sacrum), et les parties de l'os de la hanche, ainsi que la cheville et le talon. Les sites d'escarre moins courants sont les coudes, la colonne vertébrale, les côtes et l'arrière de la tête.
Les plaies de décubitus résultent parfois également de la friction de votre peau contre une autre surface ou du glissement de 2 couches de peau l'une contre l'autre, dans des directions opposées, et qu'elles abîment les chairs qui se trouvent en dessous. C'est ce qui risque de se produire si vous passez du lit à une chaise longue ou si vous glissez dans une chaise.
Une humidité excessive qui ramollit votre peau et qui réduit sa résistance peut également être à l'origine de plaies de décubitus. C'est ce qui risque de se produire en cas de transpiration excessive et d'incontinence urinaire et fécale.
les escarres sont causées par une pression sur la peau qui empêche un approvisionnement suffisant en sang de la peau et des tissus sous-jacents. D'autres facteurs, liés à une mobilité réduite, peuvent rendre la peau plus vulnérable et contribuer au développement d'escarres. On dénombre trois principaux facteurs de développement des escarres :
· Une pression soutenue
Lorsque la peau et les tissus sous-jacents sont pris au piège entre l'os et une surface, comme un fauteuil-roulant ou un lit, la pression peut être supérieure à la pression du sang qui coule dans les petits vaisseaux (capillaires) qui fournissent de l'oxygène et d'autres nutriments aux tissus. Privés de ces nutriments essentiels, les cellules de la peau sont endommagées et finissent par mourir. Ce genre de pression tend à se produire dans des zones qui ne sont pas très garnies en muscles et/ou en graisse et qui se situent juste au-dessus de l'os, comme la colonne vertébrale, le coccyx, les omoplates, les hanches, les talons et les coudes.
· Les frottements
Le frottement peut être défini comme la résistance au mouvement. Quand une personne change de position ou est manipulée par des infirmiers, la friction peut se produire lorsque la peau est "traînée" sur une surface. La résistance au mouvement peut être encore plus grande si la peau est humide. Les frottements entre la peau et une autre surface peut ainsi rendre la peau plus fragile et encore davantage vulnérable aux blessures et donc favoriserl'apparition d'escarres.
· Le cisaillement
Un cisaillement se produit lorsque deux surfaces se déplacent dans des directions opposées. Par exemple, quand un lit d'hôpital est élevé à la tête, une personne tend à glisser dans son lit. Comme le coccyx se déplace vers le bas, la peau sur les os peuvent rester en place (essentiellement en tirant dans la direction opposée). Ce mouvement peut endommager les vaisseaux des tissus, rendant la partie du corps soumise au cisaillement, plus vulnérable à
dommages causés par une pression soutenue. Et donc favoriser l'apparition d'escarres.
Les facteurs de risque
Tous les facteurs énumérés ci-après vous exposent à un risque plus élevé de plaies de décubitus :
- l'immobilité;
- l'inactivité;
- l'incontinence fécale et urinaire;
- une carence alimentaire;
- un niveau de conscience diminué;
- un faible poids;
- le tabagisme;
- la prise de corticostéroïdes.
Les états pathologiques mentionnés ci-après vous exposent aussi à un risque :
- l'anémie;
- les infections;
- l'œdème;
- le diabète sucré;
- un accident vasculaire cérébral;
- la démence;
- l'alcoolisme;
- les fractures;
- les malignités (un cancer).
D'autres facteurs tendent à augmenter le risque de développer des escarres :
- L'âge : La peau des personnes âgées est généralement plus fragile, plus mince, moins élastique et plus sèche que la peau des adultes plus jeunes, la rend plus vulnérable.
- Un manque de perception sensorielle : Des lésions de la moelle épinière, des troubles neurologiques, ... peuvent entraîner une perte de sensation et donc une certaines incapacité à ressentir la douleur ou l'inconfort. Cette situation peut alors aboutir à ne pas être ressentir les débuts d'une escarre ou la nécessité de changer de position.
- La perte de poids : La perte de poids est fréquente au cours des maladies prolongées, comme l'atrophie musculaire est fréquente chez les personnes souffrant de paralysie. Dans les deux cas, le risque de développer des escarres augmente.
- Une mauvaise nutrition - une mauvaise hydratation : Une quantité adéquate d'eau, de calories, de protéines, de vitamines et de minéraux dans l'alimentation quotidienne est importante pour maintenir une peau saine et prévenir la dégradation de la peau et des tissus.
- Incontinence urinaire ou fécale : Des problèmes de vessie peuvent augmenter considérablement le risque d'escarres, la peau pouvant être potentiellement souvent humide. Par ailleurs, les bactéries provenant de matières fécales peuvent causer de graves infections locales et conduire à des infections potentiellement mortelles.
- L'excès d'humidité ou de sécheresse cutanée : Qui est moite de sueur ou trop sec est plus susceptible d'être blessé en général et augmente la friction entre la peau et les vêtements ou la literie.
- Les conditions médicales affectant la circulation : Certaines maladies ou problèmes de santé comme le diabète ou les maladies vasculaires, affectent la circulation du sang dans le corps. Ainsi, certaines parties du corps ne reçoivent pas toujours l'afflux sanguin nécessaire et le risque de développer des escarres augmente.
- Être Fumeur : Fumer perturbe fortement la circulation sanguine et réduit la quantité d'oxygène dans le sang. Par conséquent, les fumeurs ont tendance à développer des blessures plus graves et ces blessures guérissent plus lentement.
- Des spasmes musculaires : Les personnes qui ont des spasmes musculaires ou d'autres mouvements musculaires involontaires, peuvent avoir un risque accru de développer des escarres de frottement ou de cisaillement.
Symptômes
Une plaie de décubitus commence en principe par une tâche rougeâtre et sensible de la peau et se développe ensuite en une plaie ou un ulcère qui peut pénétrer profondément dans le muscle, voire jusqu'à l'os. Si elle n'est pas traitée, une plaie de décubitus peut dégénérer en cellulite ou en infection chronique.
Tout commence par une rougeur, qui devient peu à peu plus marquée, puis qui fonce, pour devenir noire. Puis la disparition de la peau nécrosée fait place à un ulcère laissant les tissus sous-jacents à découvert : muscles, tendons, parfois jusqu'à l'os.
Les sujets âgés contraints à un alitement prolongé sont particulièrement exposés (peau plus fragile et plus fine). Leur traitement est difficile.
Les escarres sont très sensibles à l'infection et mettent beaucoup de temps pour cicatriser.
Les escarrespeuvent être classées en quatre grandes catégories et/ou phases et/ou étapes. Ces 4 phases d'escarre sont fonction de la gravité des escarres. Ainsi :
Escarre : Phase I
Cette phase correspond au tout début d'apparition d'une escarre et les caractéristiques de cette phase sont les suivantes :
- La peau est intacte
- La peau apparaît rouge sur les personnes ayant une peau pâle
- Pour les personnes ayant la peau foncée, il peut n'y avoir aucun changement dans la couleur de la peau
- La peau ne blanchit pas au toucher
- L'endroit d'apparition de l'escarre peut être douloureux
Escarre : Phase 2
La phase 2 d'une escarre correspond à une plaie ouverte :
- La couche externe de la peau (épiderme) ainsi qu'une partie de la couche sous-jacente de la peau (derme) est endommagée ou perdue
- L'escarre peut apparaître comme un peu profonde, de couleur rose-rouge
- L'escarre peut aussi apparaître comme une déchirure ou remplie de liquide
Escarre : Phase 3
Dans la phase 3, l'escarre est une plaie profonde :
- La perte de la peau fait apparaitre les couches de graisses du derme
- L'escarrea un aspect en forme de cratère
- Le fond de la plaie peut avoir un peu de tissus jaunes et morts
- Les dommages peuvent s'étendre au-delà de la plaie en elle-même, au-dessous des couches de peau saine
Escarre : Phase 4
La phase 4 d'une escarre se caractérise principalement par la perte du tissu :
- La blessure due à l'escarre peut exposer les muscles, les os ainsi que les tendons
- Le fond de la plaie contient des tissus morts
- Les dégâts dus à l'escarre se prolongent au-delà de la plaie elle-même, atteignant les couches de peau saine
Complications liées aux escarres
Voici quelques exemples de cas de complications dus aux escarres :
- Le sepsis : Le sepsis survient lorsque des bactéries pénètrent dans le sang à travers la peau affectée et se répand dans tout le corps
- La cellulite : Cette infection aiguë du tissu conjonctif de la peau provoque des douleurs, des rougeurs et des enflures, qui peuvent être graves.
- Infections osseuses et articulaires : Certaines infections peuvent se développer lorsqu'une escarre profonde atteint les articulations et les os.
Où se développent les escarres ?
Pour les personnes en fauteuil roulant, les escarres se développent principalement :
- Le coccyx ou les fesses
- Les omoplates
- La colonne vertébrale
- Le derrière des bras
- Le derrière des jambes
Pour les personnes dans un lit, les escarres se développent principalement :
- Le derrière de la tête ou les côtés de la tête
- Le bord des oreilles
- Les épaules
- Les omoplates
- Le bas du dos
- Le coccyx
- Les talons
- Les chevilles
- La peau derrière les genoux
Traitement
C'est au médecin ou à une infirmière qu'il revient de traiter les escarres. La cicatrisation peut être longue et par conséquent la prévention est la voie idéale. C’est à ce niveau qu’intervient les produits WINCARE ou ANION.
Le traitement des escarres dépend de la gravité (du stade) de la blessure sur la peau. En fonction de la gravité, une série de méthodes peut être envisagée pour favoriser la cicatrisation. Il peut s'agir de pansements synthétiques, salins, de compresses d'acide acétique et de divers pansements antibiotiques (les escarres sont particulièrement susceptibles de surinfection). Pour les blessures plus graves, une intervention chirurgicale peut s'imposer pour éliminer les zones de peau morte. La mesure la plus importante du traitement et de la prévention des escarres est le changement de position pour réduire la pression.
En cas d'escarre constituée, le traitement repose sur :
- La lutte contre la dénutrition ;
- La détersion au Dakin ou aux ammoniums quaternaires ;
- Les enzymes protéolytiques ;
- Les pansements hydrocolloïdes apportent simplicité d'emploi et efficacité (pansements Comfeel, etc.).
Les surinfections locales sont traitées par les antiseptiques locaux.
La plaie doit être conservée propre : antiseptiques, pansements gras...
Le traitement chirurgical est parfois nécessaire, mais il ne peut être entrepris que chez un patient à l'état général relativement conservé, et avec une peau suffisamment élastique et tonique pour donner un espoir de cicatrisation.
Prévention contre les escarres
La prévention des escarres (de décubitus) doit être systématique :
- Massages répétés (plusieurs fois par jour si possible) des zones de pression ;
- Soins de siège ;
- Toilette soignée ;
- Prévention de la macération ;
- Mobilisation régulière avec changements fréquents de position, utilisation de matelas alternants (matelas mobiles qui permettent de modifier régulièrement les points d'appui). Le lever précoce après une opération, ou tout au moins la mise dans un fauteuil, est un facteur essentiel de prévention.
Les escarres sont plus faciles à prévenir qu'à guérir.
Afin de prévenir correctement le développement des escarres, il est donc important de développer une stratégie appropriée selon les maux dont on souffre.
Ainsi, on peut mettre en exergue le fait que les changements de position sont le point le plus important à prendre en compte dans le fait de vouloir éviter l'apparition d'escarres. Ces changements de position doivent être fréquents afin de réduire au maximum le risque de pression sur les zones vulnérables.
- Repositionnement dans un fauteuil roulant : Une personne utilisant un fauteuil roulant doit changer de position autant que possible... 15 minutes si elle est autonome et 1 heure si elle ne l'est pas.
- Repositionnement dans un lit : Une personne alitée doit changer de position autant que possible et toutes les 2 heures au maximum
La meilleure façon de prévenir les escarres est de bouger le plus possible, d'éviter la pression constante sur votre corps et de redistribuer le poids de votre corps, ainsi que de stimuler la circulation du sang dans les tissus. Si vous ne pouvez pas bouger, quelqu'un doit vous aider à changer de position, toutes les 2 heures au moins ou toutes les 15 minutes si vous êtes dans une chaise. Des oreillers ou des coussins de mousse peuvent vous aider à faire basculer le poids de votre corps si vous ne pouvez pas bouger. Une gamme d'exercices de déplacement peut vous aider à prévenir les contractures, améliorer la circulation et maintenir l'intégrité de vos articulations, de votre mobilité et de votre masse musculaire.
Votre lit ne doit pas se trouver à plus de 30 degrés d'élévation (excepté lorsque vous mangez) afin de réduire les forces de cisaillement. Pour cette même raison, un drap de tirage peut être utilisé pour vous aider à vous repositionner dans le lit.
Un coussin en forme de boîte à œufs alvéolée peut constituer une solution bon marché et légère qui satisfera certains malades. Ce coussin en mousse de haute densité, solide, d'une épaisseur de 5 cm à 10 cm, est moins susceptible de compression par le poids de votre corps et peut vous aider à redistribuer ce dernier plus efficacement. Malheureusement, ces coussins n'apportent qu'un soulagement mineur et peuvent générer une rétention de la chaleur corporelle et augmenter ainsi la transpiration. Mais ils peuvent s'avérer utiles si votre activité est limitée sur une courte période. Des matelas de contact ou des matelas d'eau peuvent également être utilisés.
Bien que la peau de mouton ne soit pas suffisamment épaisse ou dense pour réduire la pression, certaines personnes peuvent la trouver utile si leur peau est prédisposée à la décomposition en cas de frottement. Par exemple, une peau de mouton au pied de votre lit peut réduire le frottement contre vos talons si vous souffrez d'une affection vasculaire.
Vous pouvez également utiliser des attelles que vous placerez sur les points de contact. En outre, des oreillers spécialement conçus selon votre anatomie peuvent s'avérer utiles pour distribuer votre poids de manière plus équilibrée et empêcher la pression de se concentrer sur un point particulier. Il se peut que vous ayez besoin de coussins spéciaux pour vos talons et vos coudes. Certains distributeurs d'appareils médicaux fournissent des lits qui soulèvent les couvertures de manière à créer une structure semblable à une tente.
Il faut que votre peau soit inspectée et nettoyée régulièrement. Gardez-la sèche et propre afin de prévenir toute infection et l'apparition de blessures éventuelles. La peau affectée doit être nettoyée avec douceur, à l'eau ou à l'eau savonneuse. Il faut éviter toute pression ou frottement. Le savon enlève les huiles essentielles naturelles de la peau. Le nettoyage de la peau risque d'irriter des tissus déjà abîmés. Il faut appliquer, ensuite, une fine couche de lotion hydratante, la masser doucement autour de la zone affectée ou la saillie osseuse, plutôt que dessus. Un massage trop vigoureux risque d'augmenter les dommages de la peau et créer des forces de cisaillement. Une fois la zone hydratée, il faut appliquer une fine couche de produit à base de pétrole. Ces produits résistent à l'eau et constituent une barrière protectrice. Des agents plus lourds, tels que les pommades à base d'oxyde de zinc ou d'aluminium, ne sont pas recommandés; bien que douées de propriétés protectrices, elles sont difficiles à enlever.
Faites preuve de prudence avec les dessous d'incontinence absorbants, les sondes de vessie à demeure ou les drainages urinaires par condom collecteur. Bien que ces derniers soient très utiles, il ne s'agit pas de substituer ces dispositifs aux efforts destinés à retrouver la continence de la vessie ou de l'intestin par le biais de programmes spécifiques.
Dr AMANI
Ambition groupe «Chez nous le bonheur de demain se construit avec les efforts d’aujourd’hui».
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